Pour mémoire, les chenilles restent en incubation dans un cocon d’assez grande taille, fixé à une branche assez élevée d’un pin. Lorsque la température moyenne augmente (à partir de Fin Janvier en général, plus ou moins tardivement selon la rigueur de l’hiver, les chenilles se libèrent de ce cocon et tombent au sol.
Elles se présentent comme une assez courte chenille, de couleur brun-verdâtre, le corps recouvert de fins « poils » qui sont les éléments dangereux de cet animal. Leur nom vient de leur comportement de groupe qui les fait se déplacer au sol à la queue leu leu, en « procession ».
Les poils sont intensément urticants, provoquant de violentes réactions des zones mises en contact avec ceux-ci.
Chez nos animaux, essentiellement les chiens, beaucoup plus rarement les chats, la majorité des cas surviennent par contact buccal avec une chenille (chenille prise volontairement ou non dans la gueule). Cet accident est brutal : le chien semble avoir mal à la gueule, tient celle-ci légèrement entrouverte, bave abondamment. Les babines ne tardent pas à enfler. Des cas plus graves se traduisent par un état de choc laissant le chien immobile, prostré.
Des formes oculaires sont aussi régulièrement rencontrées, par contact des poils urticants avec la cornée et développement de profonds ulcères.
Dans tous les cas, toute suspicion de contact avec des chenilles processionnaires est potentiellement une urgence grave et doit vous amener à consulter votre vétérinaire.
Celui-ci peut aussi vous conseiller utilement dans la prévention de ces accidents.
